JOURNAL, TOME 1, 1863

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Pages 150-151 / SEPTEMBRE 1854

" quand il y a un parricide, on trouve toujours un prêtre pour lui  faire des langues  sur l' échafaud. " BLAGUE de cette religion des pauvres, avec calices d' or, étoffes d' or, église toute dorée ! Beau monde panaché sur des chaises payées, -et les pauvres à la porte ; 

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Pages 167-168 / MARS 1855

-" quand le *Christ a été foutu en croix, la BLAGUE de la charité est entrée dans le monde. Tout ça finira quand on ne laissera plus ouvrir de boutiques de charité, comme on ouvre des boutiques de mercerie :

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Page 173  / MARS 1855

*Gavarni aujourd' hui, ce n' est pas *Philipon qui lui a proposé de faire  *Mme *Robert  *Macaire.  ce furent *M. Et *Mme *, propriétaires du  charivari.  *Gavarni répondit que la BLAGUE et la tromperie n' ont pas de sexe, que ce n' était pas une idée. Et il fit à la place  fourberies de  femmes en matière de sentiment.  

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Page 260  / JUILLET 1856

Je jette des cailloux dans sa fenêtre. Rien. Je vais dans le parc, je casse deux grandes branches. Mais il fallait les lier. Impossible de casser le cordonnet de ma BLAGUE ; enfin, je l' use avec le chien de mon pistolet. Je frappe à la fenêtre avec mes deux branches liées. Elle descend, arrive à une fenêtre du rez-de-chaussée. 

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Pages 282-283 / OCTOBRE 1856

 du rire et de la licence, de l' esprit, un lundi du pinceau, une saoulerie de verve, d' enfantillages, de coups de pied au cul ; la gaminerie et la BLAGUE parisienne dansant en rond autour des couleurs et des fioles enchantées, qui tiennent le soleil et la chair. Des heures épaisses, mortes et filantes ;

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Page 298  / NOVEMBRE 1856

*Pouthier, avec cet esprit de vieux singe, un macaque qui rit et mord, *Servin, avec l' esprit d' un gamin d' école, et *Simon, l' esprit d' un voyou de la rue, -une trinité de BLAGUE. -*Pouthier, toujours attelé à un  *Christ humanitaire  ou à un tableau chinois.  

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Pages 299-300 / DECEMBRE 1856

 chose de sec et de glacial comme des règlements de billets. Les tirades de ces hommes de lettres vont à quelque chose ; leurs poignées de mains sont une combinaison ; leur BLAGUE, une manoeuvre. Gueux et gueuses, ils marchent à la fortune ou à l' éditeur avec une logique de machine, une insensibilité sublime et comédienne, un débarras de coeur et

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Pages 309-310 / JANVIER 1857

  7 janvier.  jamais siècle n' a plus  blagué.  la BLAGUE partout, et même dans la science. Voilà des années que les bilboquets nous promettent tous les matins un miracle, un élément, un métal nouveau, -de nous chauffer avec des ronds de cuivre dans l'eau, de nous nourrir avec rien, de nous tuer pour un rien et en grand, de nous faire vivre indéfiniment, de nous faire du fer avec n'importe quoi.

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Page 319  / Février 1857

19 février. On a tort de regarder les peintres comme des gens du monde. C' est une exception. Les peintres sont des ouvriers qui restent ouvriers, avec ce levain d' envie, -qu' ils tournent en BLAGUE, - qu' ont les ouvriers contre les classes hautes. *Prudhomme est un manifeste. Même, ils affectent la voyouterie, l' arsouillerie, le vin du peuple, pour être plus peuple et mieux, contre les gens qui ont des gants.

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Pages 320-321 / Février 1857

 Dans  LA JEUNE BOURGEOISIE,  mettre le caractère moral de *Pouthier, personnification en BLAGUE de l' irrespect des fils et du bafouement de la famille : la muselière. 

Mettre, comme caractère fort et arrivant à tout, jeune homme avec trois croix achetées et un comté acheté en Italie.

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Pages 358-359 / MAI 1857

 Il y aurait une jolie BLAGUE à faire, dans notre conte de fées, de ces espèces de mystères de la littérature, imposés à la foi des générations qui se condamnent à avoir encore des tragédies. 

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Pages 361-362 / JUIN 1857

Gavarni tape là-dessus, nous disant que ces gens ne sont pas du peuple et ne savent pas l'ouvrier(...). que lui, le sait et le connaît bien, qu'il a été dans un atelier de mécaniciens (...) qu'il y avait dans cet atelier beaucoup d'allemands et que l'élément  allemand y dominait, braves gens qui, s' ils allaient au cabaret, y allaient pour boire simplement  une bouteille de vin, mais sans autre ambition ni préoccupation de BLAGUE politique.

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Pages 441-442 / FEVRIER 1858

24 février.  ce matin, *Monselet nous fait une BLAGUE assez drôle dans le  figaro.  il nous costume et nous charge en rococotiers du XVIIIe siècle, furieux et enragés. 

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Pages 448-449 / MARS 1858

 17 mars.  *Scholl a pris dans *Métra la BLAGUE la plus connue,  la foire saint-*Germain,  qu' il a appelée la foire des champs-élysées : *Mlle *Brohan a le portrait de la *Duthé, etc. Et tout est ainsi pour le mieux : personne ne sait douté du tour et Scoll ne sait plus bien si l'article est de lui ou de Métra.

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Pages 479-480 / MAI 1858

Grande pelouse éclairée par la lune à traverser. Jette des cailloux dans la fenêtre de la dame : rien... va cueillir deux branches de lilas, scie la ganse de sa BLAGUE avec le chien de son pistolet, lie les deux branches, frappe aux carreaux. La femme descend. Barricades, verrouillements à défaire. 

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RPages 492-493 / JUILLET 1858

Quels seront les fils de cette bourgeoisie _ bourgeoisie montée de la boutique à la fortune, comme l'a si bien montrée  *Balzac ? De ces fils élevés dans la communion-ou du moins qui ont dans le sang-de ces ruses, de ces dols, de ces piperies, de ces faussetés, de ces mensonges, de cette BLAGUE, qui est le commerce parisien ? Prenez garde, en effet : notre commerce, notre grand commerce de l' article de *Paris, ce commerce d' où sortaient des pairs de *France sous Louis-Philippe (...)

 

Page 559  / NOVEMBRE 1858

Le monde de l'art au contraire contient les belles âmes (...) comme Lemoyne qui se suicide ; comme *Gabriel *De *Saint-aubin qui boude l' officiel, les académies et suit son art dans la rue ; comme *Le *Bas qui met son honneur d' artiste sous la sauvegarde de la BLAGUE moderne. Aujourd' hui, nous avons changé cela : les peintres ont pris les moeurs basses des lettres et les lettres ont pris la libre misanthropie de l' art. 

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Pages 572-573 / Décembre 1858

La plus étonnante modernité étonne et charme dans *Lucien. Ce grec de la fin de la *Grèce et du crépuscule de l' olympe, est notre contemporain par l' âme et l' esprit. Son ironie d' *Athènes commence la " BLAGUE de *Paris " . Ses  DIALOGUES DE COURTISANES  semblent nos tableaux de moeurs. Son dilettantisme d' art et de scepticisme se retrouve dans la pensée d' aujourd' hui. 

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Pages 579-580 / JANVIER 1859

Au XIXe siècle, l' atelier est une sorte d' institut de voyous, le conservatoire de la BLAGUE, formant l' artiste aux moeurs crapuleuses du cabot et aux haines du socialisme. 

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Pages 582-583 / JANVIER 1859

Notre siècle? D' abord quinze ans de tyrannie, de traîneurs de sabre, de *Luce *De *Lancival, de gloire de cirque, de bâillon, de censure et de tailles sous les seins. Puis quinze ans de BLAGUE libérale, de tabatières *Touquet, de *Bridau en demi-solde, de missions, de grande aumônerie et de princesses en chapeaux à plumes. Puis dix-huit ans de règne de la Garde nationale (...)

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Résultat 39 Pages 589-590 / MARS 1859

Ce sont le visage, le regard affaissé, la parole morte d' un condamné au  four.  quelle passion, ces répétitions où, par ce qui me revient des uns et des autres, la BLAGUE et l' outrage lui sont servis par les  cabots,  et chaud ! C' est expier rudement la  fiammina.  une chute et voilà un homme fini, peut-être mort. 

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Page 641  / OCTOBRE 1859

Pour la BOURGEOISIE, type très distingué : le jeune homme qui a peur du ridicule ; type que nous avions étudié sur deux ou trois jeunes gens. Dans le monde, pose crispée du journal de modes ; et à la bouche, la BLAGUE comme une défense. 

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 Pages 710-711 / FEVRIER 1860

Visite de Flaubert. (...), Lambeaux récités d'une tragédie ébauchée avec Bouilhet, sur la découverte de la vaccine, dans les purs principes de Marmentel _ où tout, jusqu'à "grêlé comme une écumoire " , était en métaphores de huit vers, -qui montre la persistance de boeuf de cet esprit, même dans les plaisanteries dignes d' un quart d' heure de BLAGUE. 

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Pages 713-714 / MARS 1860

 " puis la conversation va à la comédie vengeresse, que notre temps appelle et que notre public ne supporterait pas : quelque chose comme une pièce intitulée  la BLAGUE.  et tous trois de  convenir que c' est la plus sale des prostitutions, que cette prostitution actuelle de la famille, ce  ma mère  qui est un refrain des gens, des pauvres, des saltimbanques: dédicaces A ma mère, etc.

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Page 716  / MARS 1860

 Mais si on n' avait encore à se défendre dans ce siècle que contre les imbéciles, les gens sans talent, qui ne font ombrage à personne ! Il faut encore lutter, désarmés, contre la  BLAGUE,  contre ces succès des *Houssaye et des *Feydeau, volés à coups de réclame, contre ces succès qu' on fait par traités, -traités où l' auteur s' engage à faire six mille francs d'annonces avant de toucher à ses bénéfices.

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Pages 728-729 / AVRIL 1860

(...)  ils [Flaubert, avec quelques intimes] avaient inventé un personnage imaginaire, dans la peau, les manches et la voix duquel ils passaient tour à tour les bras et leur esprit de BLAGUE. Ce personnage, assez difficile à faire comprendre et qui avait ce nom collectif et générique, le  garçon,  était un type tout comme *Pantagruel. Il représentait la  BLAGUE du matérialisme et du romantisme, la caricature de la philosophie d' *Holbach. *Flaubert et ses amis lui avaient attribué une personnalité complète et tous les caractères d'un homme et d'un caractère réel, compliqué de toutes sortes de bêtises provinciales.

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Page 739  / AVRIL 1860

 Le caractère de cette famille, les *D' *Orléans, c' est le scepticisme. Le scepticisme spirituel, artiste, débauché du régent ou le scepticisme de BLAGUE moderne, d' homme d' affaires, de *Macaire, de *Louis-philippe. Une vertu qui, après tout, leur a donné ce très beau caractère assez méprisé, la tolérance.

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Page 751  / JUIN 1860

je me demande si l' imprimerie n' a pas diminué les vérités dans le monde, si *Gutenberg n' a pas donné des ailes à la BLAGUE. Il y a des jours où la presse me semble ressembler à un soleil : elle aveugle ! Un curieux monument de l' éducation sous *Napoléon.

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Pages 766-767 / JUILLET 1860

Jusqu' aux dépêches télégraphiques des journaux qui se répètent. Il me semble que la satiété qui est en moi est aussi autour de moi. *Garibaldi est déjà une vieille BLAGUE pour *Paris. J' essaye de prendre le vent des idées : il n' y a point de vent. L' atmosphère morale me paraît faite de coton et d' huile.  . 

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Pages 820-821 / OCTOBRE 1860

Et l'on a presque le droit de se demander si la tyrannie actuelle ne nous a pas poussés à toutes les hypocrisies et si les auteurs dramatiques ne cherchent pas à  le mettre  au public, à le convertir à cette vieille BLAGUE de  ma mère,  si bien exploitée par deux ou trois hommes de lettres. 

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Pages 822-823 / OCTOBRE 1860

dîner chez nous avec *Saint-*Victor. Singulière chose, qu' aussitôt que *Dieu met au monde un saltimbanque, il mette au monde un gogo ! Qu' il fasse le même jour l' homme d' une BLAGUE et le public d' une blague ! Un *Champfleury d' une main, un *Poulet-*Malassis de l' autre.

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Page 831  / OCTOBRE 1860

Dans l' histoire du monde, c' est encore l' absurde qui a le plus de martyrs. Le comique théâtral à l' heure actuelle, c' est la BLAGUE d' atelier dans son cynisme féroce, le rire impitoyable de toutes les infirmités, de toutes les illusions, de toutes les institutions humaines : rire de la maladie de poitrine, du sentiment maternel, paternel, filial, de la nuit de noce. Véritable diabolique du scepticisme de Paris, c’est l’éclat de rire de Méphisto tombé dans la bouche de Cabrion.

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Pages 835-836 / NOVEMBRE 1860

Evidemment, la religion de l' avenir  sera la charité élargie, agrandie de toute la largeur de la BLAGUE de la fraternité, qui se traduira en fait par l' adoucissement du prolétariat.

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Page 846  / DECEMBRE 1860

On déjeune avec un déjeuner de choses cuites et mal cuites sur le gril, dans une pièce à côté ; *Rosita, avec un bol de lait froid. *Scholl BLAGUE. Il est arrivé, par le travail et l' exercice de tous les jours, à être vraiment très remarquable, très finement méchant ; et il dit avec beaucoup de verve et de comique la fable de l'ANUS ET LA CHOPE, une blague pour embêter les bourgeois dans les cafés. Puis son effet produit, il s' ennuie, il ne peut rester à table, il va dans une pièce à côté prendre l' air,  là-bas, sous les prés verts.

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Pages 874-875 / JANVIER 1861

 C' est un type que cette femme. Elle n' aime rien que la BLAGUE, le mensonge, la gasconnade. La vérité ne la touche pas, elle la méprise. On ne ferait rien d' elle avec la vérité. Il faut qu' on lui mente pour qu' elle croie... cette femme,

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Page 879  / JANVIER 1861

On a parlé non seulement de son talent, mais de ses vertus, de son coeur, de son chien... allons, à bas la BLAGUE, les sensibleries et les réclames ! 

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Pages 894-895 / MARS 1861

étrange ménage *Sari et *Lagier. *Sari, un brun, crépu, de la race des *Dumas père ; intelligent, verveux, l' oeil vif, la parole facile et colorée, et très fort à la riposte de la BLAGUE. Il parle de son théâtre des délassements. Les figurants à vingt sous par soirée, les choristes à trente sous. Il parle de cette maladie incurable du théâtre, 

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Pages 925-926 / MAI 1861

Nier radicalement tous les fameux bienfaits de 89. Montrer l' énormité de l' enflure, de la BLAGUE, du dénaturement de la presse, des journaux, des livres libéraux, à propos des idées, des principes, des faits mêmes de la révolution. 

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Page 1105  / JUILLET 1862

(…) à mes yeux, une révolution contre l' avarice serait légitime. L' avarice implique toujours l' inhumanité. C' est la passion antisociale par essence. Voulez-vous la BLAGUE moderne dans son berceau et dans son ampleur ? Prenez la prise de la bastille, disséquez historiquement ce fait miraculeux, analysez ce *Sinaï de l' ère moderne. 

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Page 1112  / AOÛT 1862

Puis *Giraud, le *Giraud de la  permission de dix heures,  un vieux grognard d' art à moustaches grises, avec l' esprit ordinaire de l' atelier, une certaine BLAGUE grondeuse et l' assurance d' un familier de la maison. Vient le frère de *Giraud, peintre d' intérieur, une vraie tête de veau, qui semble vivre et parler à l' ombre de son frère

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Page 1113  / AOÛT 1862

La princesse se récrie : " est-ce que je sais comment ça se met, ces bibelots-là ! " au milieu des rires, *Nieuwerkerke BLAGUE le curé, pétant de joie : " vous allez perdre votre virginité d' homme non décoré, monsieur le curé. Ah ça ! Où allez-vous mettre ça, quand vous ferez  préchi-précha ? "  

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Pages 1124-1125 / AOÛT 1862

  25 août.  encore une BLAGUE de 89 ! On parle encore, on parlera peut-être toujours de la suppression des lettres de cachet. *Burty m' apprend qu' à *Tours, il y a un bâtiment destiné aux jeunes gens de

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Pages 1142-1143 / OCTOBRE 1862

  Il y a dans *Flaubert de la conviction et de la BLAGUE mêlées. Il a des idées qu' il a, des idées qu' il force et des idées qu' il joue.  

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Pages 1165-1166 / NOVEMBRE 1862

Il y a et on sent une conscience dans les oeuvres de *Chardin. Il pensait, il vivait ce qu' il peignait. De là, je ne sais quel charme solide et durable. Dans *Doré, au contraire, tout est BLAGUE. Ses bonshommes, ses scènes terribles, ses musculatures furieuses, ses paysages, ses sapins, les noirs de ses fonds, son gothique et son moderne, tout est BLAGUE. La BLAGUE le tuera.

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Page 1225  / JANVIER 1863

Et cependant, nous ne sommes touchés que des misères que nous voyons. Nous n' écrivons pas sur l' amélioration des classes pauvres. Nous ne recommençons pas la BLAGUE antique de *Sénèque écrivant de la pauvreté sur une table de citronnier de je ne sais combien de mille sesterces. L' homme qui s' intéresse à la misère et aux misérables et qui garde cent mille livres de rentes, beaucoup de superflu, comme Pichat est un farceur.

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Pages 1337-1338 / OCTOBRE 1863

 voilà *Scholl qui passe avec son train courant, son pas nerveux, son allure dégingandée, un chantonnement aux lèvres. Il se bat demain auprès de *Paris. Il cause, il BLAGUE, il est assez à l' aise, un peu colère, mais d' une très bonne tenue d' âme. Il a vraiment l' air de jouer le rôle d' un homme qui se bat.

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Pages 1355-1356 / NOVEMBRE 1863

Ce qu' il tient de lui, c' est  vache.  *Gaiffe nous accroche sur les boulevards. Il est toujours au moment de faire paraître un journal avec *Peyrat. Il BLAGUE et se blague comme toujours : " moi, je leur dis : " vous voulez que je vous la fasse à la jacobine ? " eh bien, je la leur fais ! ... *Garnier-*Pagès, c' est lui qui me sauve.

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