Jardin des Plantes  jardin du sud-est de Paris , créé par Guy de la Brosse sous Louis XIII entre 1633 et 1640. destiné principalement à la culture des plantes médicinales pour les étudiants de médecine, il constituait dès le début un lieu de récréation pour les Parisiens.
De son aspect initial de jardin à la française, peu de choses ont changé. De la Bosse prévoyait qu’il serait « en pente douce, exposé au levant et au midi, ayant en son milieu une montagne artificielle d’un arpent de contenance… aux environs se verra une eau courante se finissant en une marais pour les plantes palustres ». un labyrinthe accueillait depuis des siècles les amoureux et on y ajouta un jardin anglais vers le nord et une ménagerie qui ne cesse d’attirer les familles et les enfants parisiens.  

 

Colonne de Juillet : monument en Bronze, édifié au milieu de la place de la Bastille à Paris, pour perpétuer les « trois Glorieuses ». Commencée en 1833, la colonne fut achevée en 1840. 

  L’Institut : (palais de) à Paris. Situé sur la rive gauche de la Seine, en face du Louvre, c'est l'ancien Collège des Quatre-Nations, élevé sous la direction de Le Vau à partir de 1663. Affecté à l'Institut de France depuis 1806, le palais accueille dans son ancienne chapelle à coupole les séances publiques des Académies.  (Larousse 1996)

La Pitié : « L’hôpital de la Pitié, dont l’entrée se trouvait à l’emplacement du n°1 de la rue Lacépède, n’était, sous son beau titre, qu’un dépôt de mendicité fondé en 1612 par Marie de Médicis et réuni plus tard à l’Hôpital Général. On y enfermait les gueux. Il devaient être «nourris le plus austèrement possible et astreints aux travaux les plus pénibles ».

Abritant les locaux administratifs de l’Hôpital Général, il accueillait également, dans la « Pitié des femmes », les filles de mauvaises mœurs et, dans la « Petite Pitié », les Enfants Trouvés et les Enfants Rouges. Ces enfants étaient, quand leur état de santé le permettait, placés en apprentis chez des artisans.

Une grande partie de l’enclos de la Pitié, qui s’étendait entre la rue Lacépède et la rue Geoffroy Saint-Hilaire, est actuellement, occupée par les Bâtiments de la Mosquée de Paris.

 

Sainte-Pélagie : (le refuge Sainte-Pélagie). L’entrée se situait à l’emplacement des 11-15 rue Lacépède, il recevait les filles repenties (après un séjour à la Pitié) et les autres par ordre du Roi.

On l’appelait le « Purgatoire des mœurs » et fut créé en 1662. « il occupait un quadrilatère déterminé par les rues Lacépède, de la Clef, du Puits l’Hermite et Quatre Farges.

(…) Affecté plus tard aux détenus politiques, son séjour cessa d’être infamant (…) Les débiteurs insolvables y étaient incarcérés également sur requête de leurs créanciers à qui il en coûtait vingt et un sous par jour de poursuivre jusque-là leur vengeance. »

La prison fut démolie en 1898.

Val de Grâce : hôpital militaire de Paris, situé rue Saint-Jacques et boulevard de Port-Royal. En 1621, Anne d’Autriche acquiert l’hôtel du Petit-Bourbon et y installe les religieuses bénédictines venues de l’abbaye de Val-de-Grâce, près de Bièvres.On y annexe une école clinique de médecine et de chirurgie militaires, qui est devenu en 1850, l’école d’application du service de santé pour l’armée de terre.

  Tour de Nesle : (Hôtel et tour de Nesle), anciens monuments de Paris, à l’emplacement des actuels numéros 11-25 du quai de Conti. 
Bâti au XIIIème s. , contre l’enceinte de Philippe Auguste, par Simon de Clermont, seigneur de Nesle, l’hôtel donna son nom à une porte de l’enceinte et à la tour Hamelin voisines. Il fut vendu en 1308 par Amaury de Nesle à Philippe le Bel. (…) il appartint à Charles de Navarre, à Jean de Berry, qui en fît une résidence somptueuse, à Isabeau de Bavière, au comte de charolais, etc. Le Petit Nesle qui en fut détaché abrita l’atelier du sculpteur G. Mazzoni (vers 1500), puis de B. Cellini ( vers 1540). Le grand Nesle , vendu par le roi en 1552, fut reconstruit pour le duc de Nevers à partir de 1572 et, à nouveau, en 1641, pour M. de Guénégaud. Il appartient ensuite aux Conti , avant d’être démoli et remplacé par l’Hôtel de la Monnaie Le petit Nesle et la tour ont laissé place au collège des Quatre-Nations, actuel l’Institut.